LA MÉTHODE HYPOTHÉTICO-DÉDUCTIVE
- Avant propos
- Introduction - [ Maj le 07-08-2021 ]
- La méthode hypothético-déductive : une clé de compréhension - [ Maj le 09-08-2021 ]
- Essai sur la méthode hypothético-déductive - [ Maj le 05-08-2021 ]
- Compréhension de la méthode hypothético-déductive - [ Maj le 05-08-2021 ]
- Pertinence de la méthode hypothético-déductive - [ Maj le 01-08-2021 ]
- La Science et les OVNIs - [ Maj le 06-08-2021 ]
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Elle fait l'objet de mises à jour régulières, d'ajouts et de rectifications qui sont le fruit de mes réflexions sur l'approche hypothético-déductive.
Avant propos
Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir, soit advenu ?Les études sont nombreuses qui démontrent le rétrécissement du champ lexical et un appauvrissement de la langue. Il ne s’agit pas seulement de la diminution du vocabulaire utilisé, mais aussi des subtilités de la langue qui permettent d’élaborer et de formuler une pensée complexe. La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps. Moins de mots et moins de verbes conjugués, c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions. Sans mots pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible. Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe. L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux, de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451, qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.
Christophe Clavé
Professeur de stratégie & management INSEEC SBE
Introduction - [ Maj le 07-08-2021 ]
Citation
Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple.
Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple.
Gardez bien cette citation en mémoire.
Nous y reviendrons à la fin de ce document.
Nous y reviendrons à la fin de ce document.
NB : Les témoignages de militaires et de témoins oculaires plus conventionnels ayant eu le sentiment et/ou la démonstration visuelle ou technologique que le phénomène observé était mû par une intelligence, sont de plus en plus nombreux. Il convient de traiter ces phénomènes comme il se doit en leur accordant une intelligence hypothétique, d'autant plus que l'un des objectifs de la méthode hypothético-déductive est d'en décrypter le potentiel sémiologique. En conséquence, les PAN évoqués dans ce document sont de catégorie D2 et ils sont ici abordés en leur accordant une intelligence hypothétique pour essayer de comprendre l'origine et les motivations. Chacun conviendra qu'il serait absurde d'émettre des hypothèses similaires s'il devait s'agir de phénomènes naturels inconnus.
La méthode hypothético-déductive est une méthode scientifique qui consiste à formuler une hypothèse afin d'en déduire des conséquences observables futures (prédiction), mais également passées (rétroduction), permettant d'en déterminer la validité. Elle est au point de départ de la démarche expérimentale, théorisée en particulier par Roger Bacon (à ne pas confondre avec Francis Bacon) en 1267 dans De Scientia experimentali, une des sept parties de son Opus maius (« Œuvre majeure »). La question de la vérification d'une hypothèse renvoie en particulier au problème de l'induction, au cœur de la philosophie des sciences empiristes.
L'approche hypothético-déductive consiste à émettre des hypothèses, à recueillir des données puis à tester les résultats obtenus pour réfuter ou appuyer les hypothèses. Elle contraste avec d'autres approches comme l'approche inductive ou la recherche dite enracinée. Le raisonnement hypothético-déductif est la capacité à déduire des conclusions à partir de pures hypothèses et pas seulement d'une observation réelle. C'est un processus de réflexion qui tente de dégager une explication causale d'un phénomène quelconque. Celui qui utilise ce type de raisonnement commence par formuler une hypothèse et essaie ensuite de confirmer ou d'infirmer son hypothèse. Caractéristique des sciences expérimentales, le raisonnement hypothético-déductif consiste à élaborer une hypothèse H1 par un raisonnement hypothétique, puis à la tester en imaginant ses conséquences et en les confrontant aux résultats de l'expérience ou de l'observation.
- Si H1 est vraie, alors on doit avoir tels ou tels résultats ou faits.
- Si les résultats prévus sont confirmés par l'expérience, l'hypothèse H1 est confortée et peut être conservée (jusqu'à preuve du contraire), sans toutefois être vérifiée.
- Si les résultats prévus ne sont pas confirmés, alors l'hypothèse H1 est réfutée. Elle doit être remplacée par une nouvelle hypothèse H2 cohérente avec les expériences conformes à l'hypothèse H1, ainsi qu'avec celles qui ont permis de la réfuter.
Pour essayer de comprendre les PAN, leur origine, les intentions et les motivations, j'ai d'abord été amené à développer ma capacité d'analyse du comportement. Il s'agit d'une forme d'empathie qui permet de développer la capacité de se mettre à la place de l'autre et de percevoir ce que je comprends de son point de vue. L'empathie traduit alors la compréhension et l'acceptation d'autrui. Il existe aussi un terme médical, la sémiologie, qui étudie les signes et les symptômes provoqués par une maladie pour en déduire un diagnostic. Après des années d'expérience, j'en ai déduis que tant et aussi longtemps que cette capacité n'aurait pas été suffisamment développée, les PAN resteraient un mystère complet pour celui qui chercherait à les étudier. Or, si certains PANs avaient une origine exogène, quels seraient les principaux questionnements à leur sujet ?
- que sont-ils
- d'où viennent-ils
- que veulent-ils
Mais comment répondre à ces questions sans jamais supposer - si ce n'est qu'un instant - que leur comportement est peut-être lié aux motivations et aux intentions... Permettez-moi alors cette rapide digression présentée sous la forme d'un questionnement, en attirant votre attention sur des faits ufologiques historiquement vérifiables :
- Est-ce du au hasard lorsqu'un Ovni désactive une dizaine de missiles nucléaires ?
- Est-ce du au hasard lorsque des militaires, parfois très hauts gradés, observent des Ovnis ?
- Est-ce du au hasard lorsque des plateformes triangulaires se montrent en public et « jouent » avec des pilotes militaires ?
- Est-ce du au hasard lorsqu'un groupe d'enquêteurs de la SOBEPS observe un Ovni triangulaire ?
- Est-ce encore et toujours du au hasard lorsqu'un Ovni massif se montre en évidence (37ème minute) au-dessus d'une foule ébahie ?
- Ou bien à contrario faut-il y voir l'œuvre d'une intelligence ; ces faits sont-ils réfléchis, volontaires, calculés et prémédités ?
- Et si c'était le cas, pour quelle(s) raison(s) ?
Se sont là les questions qu'il faut absolument aborder sous l'angle hypothético-déductif plutôt que de tourner autour du pot depuis des décennies, en attendant une « preuve » qui ne viendra peut-être jamais. C'est d'autant plus pertinent que nous n'avons pas grand chose à faire en attendant cette preuve éventuelle. Alors autant utiliser ce temps qui nous est impartit pour construire un diagnostic hypothétique basé sur les faits constatés. Et j'ai la nette impression que tout est fait pour ne jamais avoir à se poser les bonnes questions. Un peu comme si un docteur constatait les signes et les symptômes d'une maladie mortelle connue chez l'Homme, mais s'organisait pour ne jamais avoir à soigner ses patients alors qu'il détient le remède.
À ce jour la méthode hypothético-déductive m'a amenée à penser que ces faits sont prémédités. Et j'ai d'aussi bonnes raisons de penser que face à ces événements, chacune de nos réactions est minutieusement analysée par ledit « phénomène » auquel j'accorde donc, vous l'aviez compris, une intelligence hypothétique pour les raisons expliquées au début de ce document. De cette analyse comportementale dont nous serions l'objet, en serait déduite une évolution adaptative de leur comportement vis-à-vis de nous, en fonction de nos réactions.
Encore faudrait-il que nos réactions soient à la hauteur des événements. La vérité est parfois tellement simple et accessible que personne - hormis quelques témoins privilégiés - ne veut la regarder en face. On préfère perdre notre temps à se prélasser dans des attitudes sceptiques ou scientifiques - en restant aveugles aux signes qui nous sont envoyés - ce qui débouche invariablement à la même situation depuis plus de 70 ans. Le phénomène continue d'être prétendument « étudié » par l'Homme, mais ce dernier refuse d'admettre ce qu'il se passe. Et ce n'est pas tant l'étrangeté du phénomène qu'il faut sans cesse accuser, mais plutôt notre obstination à vouloir éviter l'inéluctable.
Mais sachez-le, il y a d'excellentes raisons à tout cela. Si la méthode hypothético-déductive permet d'établir un plan d'actions hypothétique et polyvalent à l'échelle du phénomène, elle introduit également la notion de compréhension des raisons pour lesquelles nous restons comme sourds et aveugles à la sémiologie de l'ensemble. J'aborderai cet aspect essentiel un peu plus loin.
La méthode hypothético-déductive : une clé de compréhension - [ Maj le 09-08-2021 ]
Certains ufologues ont constaté, sans pour autant être en mesure de l'expliquer, une évolution des OVNIs en terme d'apparences ou de formes depuis plusieurs décennies. Au début nous avions droit à la « soucoupe volante » classique ou assiette inversée, puis est venu le temps des « cigares » et dernièrement celui des « triangles noirs ». Mais en réalité aucune de ces formes n'a jamais vraiment disparue du paysage ufologique mondial. Tout récemment, en 2020, deux OVNIs en forme de cigares ont été filmé côte-à-côte en Californie. Quant aux OVNIs de forme triangulaire, une observation remonterait au 3 juillet 1882, c'est-à-dire plus de deux décennies avant que l'homme ne sâche voler pour la première fois ! Pour couronner le tout les témoins étaient deux astronomes qui observaient la lune à la lunette astronomique, lorsque deux grandes formes noires parfaitement triangulaires apparurent. D'autres observations furent rapportées plus tôt la même année, ce qui ne manqua pas de faire l'objet d'une publication, dès janvier 1882, dans le journal Scientific American (voir ci-contre).
Il en fut de même dans la prestigieuse revue scientifique Nature, qui publia elle aussi, à la même époque, le récit d'un autre scientifique ayant observé un phénomène volant en forme « d'évantail », qui resta immobile pendant plus d'une demi heure. Le plus troublant c'est que toutes ces observations de triangles noirs concordent entre elles, alors qu'elles sont parfois séparées de plus d'un siècle. Peut-on encore parler d'une évolution dans les formes d'OVNIs ? Peut-on même parler d'un commencement des observations d'OVNIs en 1947, suite à l'affaire de Kenneth Arnold ? Disons que pour simplifier, l'observation de Kenneth Arnold fut sans doute la première à être médiatisée à outrance.
Mais revenons au sujet que j'avais initié. L'étude de la psychologie comportementale des OVNIs mène directement à la méthode hypothético-déductive. Elle a le mérite de répondre à de nombreuses questions qui me paraissent fondamentales pour la compréhension globale de ce qu'observent les témoins. Elle touche directement le cœur du sujet Ovni en s'attaquant aux intentions et aux motivations. Je vais aller plus loin : cette méthode peut même fournir les premières indications sur l'origine ! Je rappel que la méthode hypothético-déductive, chère au regretté Contre-Amiral Gilles Pinon, a fait, et continue de faire ses preuves dans les milieux militaires. Elle est pour moi une clé de compréhension majeure du phénomène OVNI.
En opposition, rester de marbre ou adopter une attitude fermée ou hostile, ne nous avancera guère. Voyez comment la Science a traitée la question jusqu'à aujourd'hui, puis comparez cette attitude avec ce qu'elle en a retiré : rien du tout. Car, s'il s'agit de classer des observations en catégories sans jamais en tirer la moindre conclusion - fût-elle hypothétique - c'est que le problème ne vient pas nécessairement de l'objet d'études. Il ne vient pas non plus de celles et ceux qui l'étudient. Car je ne me permettrais pas de remettre en cause les personnes honnêtes et sincères qui travaillent dans les bureaux du GEIPAN, puisque leur mission s'arrête à la récolte de données, leur classification suivie d'une analyse sommaire. Mais de deux choses l'une : soit la science étudie le phénomène Ovni pour trouver la vérité et quand elle y est confronté, elle doit l'admettre. Soit elle fait croire qu'elle l'étudie en prenant bien soin de ne jamais répondre à la seule question qui importe. Or, que nous dit la catégorie D du GEIPAN ? Elle dit mot pour mot : « Phénomène Non identifié ( après enquête ) ».
Une fois encore, je suis conscient que le GEIPAN n'a pas pour vocation de répondre clairement à la question de l'origine des PAN de catégorie D. Ses travaux sont donc dédiés à d'autres chercheurs, qu'ils soient scientifiques ou non. Mais alors quand et surtout comment la Science pourrait répondre à la question de l'origine, puisqu'elle ne l'aborde jamais ? Qui peut prétendre aujourd'hui connaître un groupe de scientifiques digne de ce nom et qui travaillerait précisément sur le sujet de l'origine ?
Vous allez me répondre : Sigma2. Et bien non. Je suis désolé de vous décevoir, mais la commission Sigma2, si elle apporte son lot de réponses et d'analyses très pertinentes sur les cas explicables par leurs soins, est cependant soumise à la même problématique que le GEIPAN. Elle s'arrête, elle aussi, là où d'autres se sont arrêté avant elle. Car à l'heure où j'écris ces lignes, il n'y a strictement aucune trace d'une quelconque analyse hypothético-déductive sur le site internet de Sigma2. Et personne pour s'en occuper. En d'autres termes, c'est une sorte de continuité technico-scientifique du GEIPAN, mais dépourvue de la mission sacrée : donner un sens à la Catégorie D même si ce sens est un travail hypothético-déductif. Autrement dit, on pourra leur soumettre d'innombrables cas à très haut niveau d'étrangeté, ils s'attarderont autant que faire se peut sur les cas explicables rationnellement, sans jamais aborder la méthode hypothético-déductive sur les cas qui demeurent inexpliqués. Ce qui revient donc à se retrouver dans la même posture insoluble que celle du GEIPAN.
Citation de la commission Sigma2 :
Consultable ici en fin de texte.« Comme toujours, nous nous efforçons de répondre aux interrogations qui nous parviennent, au travers de nos publications qui sont à l’écoute des questions scientifiques et techniques sur les PANs. Par contre, la nature technique des travaux de SIGMA2 exclut totalement les réflexions de nature philosophique ou sociétale qui peuvent intéresser d’autres domaines d’expertises hors 3AF/SIGMA2. »
La chose est dite. L'analyse militaire par la méthode hypothético-déductive, trop « philosophique » à son goût, n'est pas prête de faire son entrée à Sigma2. Les militaires sont donc des philosophes... Pour ma part et dès ce constat, j'estime qu'il n'y a rien de concret à attendre de cette nouvelle commission et qui serait en relation avec une tentative théorique ou hypothétique pour expliquer ce qu'il se passe depuis plus de 70 ans. Car on en reste à des analyses sommaires, car purement techniques et qui, comme à leurs habitudes, ne sauraient déboucher sur rien d'autre qu'une conception technique des choses. Quant à l'origine des OVNIs, il ne faudra pas compter sur Sigma2 pour en apprendre davantage. Ce n'est pourtant ni le charisme ni l'intelligence qui manquent à cette commission, mais juste une mission scientifique digne de ce nom et qui s'inspirerait d'autres avantages de la recherche que celle qui touche aux seuls aspects techniques.
Toujours au sein de la 3AF, il y eut la commission Sigma, premier du nom. Mais étrangement, le rapport final qu'elle rendit à la 3AF n'était peut-être pas au goût de ses responsables. Puisque ce rapport est classé Confidentiel au sein de l'association. Combien de commissions d'enquêtes faudra t-il à la 3AF pour que ses scientifiques prennent en compte les conclusions de leurs propres chercheurs ? Plus simplement, pour quelle raison la 3AF n'accorderait-t-elle pas à Sigma2 la possibilité d'émettre des hypothèses scientifiques basées sur la méthode hypothético-déductive ? Que pourrait bien risquer un scientifique à travailler sur des hypothèses scientifiques ? Ne le font t-ils pas déjà à travers le monde à propos d'innombrables sujets d'études scientifiques ? Bien sûr que oui.
Mais en attendant que la recherche scientifique daigne relever la tête après avoir pratiqué la politique de l'autruche durant des décennies, les premières réponses me semblent venir de la méthode hypothético-déductive. Pourquoi ? Justement parce qu'elle s'affranchit - au moins temporairement - du « devoir de réserve » scientifique, si cher à nos chercheurs respectifs. Car c'est à mon sens l'une des causes de l'incompréhension de l'objet d'études. Autrement dit, les OVNIs ne sont peut-être pas plus un mystère que ne l'est la Science dans sa façon d'aborder la problématique. Car elle ne réalise aucun travail sémiologique et hypothético-déductif nécessaire à un début de compréhension du phénomène. Tout du moins, elle ne fait pas ce travail officiellement et c'est mon seul reproche.
Il est pourtant facile de démontrer que quelques personnalités issues du monde de la recherche et du renseignement, ont accepté de pousser la réflexion ufologique dans le sens de la méthode hypothético-déductive. Pour cela, il suffit de regarder le documentaire « Ovnis : Une affaire d’États ». On y trouve le témoignage de Michael Vaillant, expert Data Consultant auprès du GEIPAN et du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales). Il est le coauteur d’une étude mathématique et statistique montrant un lien significatif entre les observations d’OVNIs et la proximité de centres civils et militaires liés au nucléaire. Et de mon point de vue, certains propos qu'il tient dans ce documentaire ne sont pas seulement le fruit d'une étude mathématique et statistique, mais aussi le fruit d'une réflexion scientifique basée sur le raisonnement hypothético-déductif et qui part du constat conséquent de son analyse.
Pour quelle raison un groupe de chercheurs ne ferait-il pas ce travail officiellement ?
Il est pourtant facile de démontrer que quelques personnalités issues du monde de la recherche et du renseignement, ont accepté de pousser la réflexion ufologique dans le sens de la méthode hypothético-déductive. Pour cela, il suffit de regarder le documentaire « Ovnis : Une affaire d’États ». On y trouve le témoignage de Michael Vaillant, expert Data Consultant auprès du GEIPAN et du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales). Il est le coauteur d’une étude mathématique et statistique montrant un lien significatif entre les observations d’OVNIs et la proximité de centres civils et militaires liés au nucléaire. Et de mon point de vue, certains propos qu'il tient dans ce documentaire ne sont pas seulement le fruit d'une étude mathématique et statistique, mais aussi le fruit d'une réflexion scientifique basée sur le raisonnement hypothético-déductif et qui part du constat conséquent de son analyse.
Pour quelle raison un groupe de chercheurs ne ferait-il pas ce travail officiellement ?
Essai sur la méthode hypothético-déductive - [ Maj le 05-08-2021 ]
Réfléchissons une minute en imaginant un scénario hypothétique qui serait basé sur ce que nous croyons savoir du phénomène OVNI. Pour nous aider dans ce scénario hypothétique, nous allons accorder temporairement à ce « phénomène », une intelligence exogène. Étant donné que nous ne constatons pas particulièrement d'agressivité récurrente de sa part, nous allons également supposer que cette intelligence exogène n'est pas hostile. Je vous soumet donc la problématique suivante sous la forme d'un exercice de psychologie comportementale destiné à comprendre l'état d'esprit de nos visiteurs, dans la situation hypothétique prédéterminée :
Vous êtes une civilisation extraterrestre et vous gravitez depuis longtemps autour de la planète Terre. Vous êtes parfaitement aux faits des situations technologiques, politiques, des innombrables conflits interethniques et géopolitiques terrestres. Vous savez également que les humains sont particulièrement friands de nouvelles technologies militaires, jusqu'au péril de leur civilisation. Comment devez-vous aborder la problématique du Contact officiel entre vos deux civilisations asymétriques, en étant absolument sûre que votre supériorité technologique, qui s'avérerait destructrice pour la civilisation humaine, ne tombe jamais entre ses mains ?
Je vous laisse vous familiariser avec la méthode hypothético-déductive. Mais si certains d'entre vous, après mûre réflexion sur cette problématique, arrivent encore à croire qu'en étudiant les Ovnis uniquement sous l'angle technique, on pourrait trouver des réponses concrètes sur l'origine et les motivations, alors, c'est que vous ne savez pas encore réfléchir comme le ferait une civilisation extraterrestre.
Mais revenons à la méthode. Certes, elle n'apportera pas une preuve scientifique irréfutable. Car il ne s'agit pas de concevoir un propulseur révolutionnaire à anti-gravité. Il ne s'agit pas non plus d'une expérience en laboratoire (quoi que...). En revanche, on obtiendra de nombreuses confirmations théoriques qui conforteront, ou pas, notre analyse globale de la situation, doublée d'une compréhension bien plus profonde du phénomène qu'elle ne l'est actuellement.
J'en parle en connaissance de cause et probablement ne suis-je pas le seul à l'avoir compris.
Compréhension de la méthode hypothético-déductive - [ Maj le 05-08-2021 ]
Pour vous aider à comprendre ce positionnement, posez-vous la question suivante : quel est le rôle d'un psychologue ? Le psychologue est un expert du comportement. Loin de moi l'idée de suggérer que les PAN seraient en détresse psychologique ! Ce qui est intéressant, se sont bien sûr les aspects qui touchent à la psychologie comportementale des OVNIs via la méthode hypothético-déductive. Ceci va considérablement aider à comprendre ce qu'il se passe. Car que reste t-il après le passage d'un PAN ? On évoque systématiquement son comportement. Car dans la très large majorité des observations, ce n'est pas un hasard s'il ne reste rien d'autre à analyser. Et force est de constater que les quelques traces au sol récupérées par les services spécialisés ces dernières décennies, suites à des atterrissages d'Ovnis présumés, les cas de traces radars, les multiples observations réalisées par des militaires aux capacités visuelles confirmées, tout comme ce qui a été considéré par d'autres militaires comme étant des « démonstrations technologiques » ; n'ont jamais permis d'apporter une réponse scientifique déterminante quant à l'origine du phénomène. Et c'est tout à fait normal, puisque la science ne fait pas le travail hypothético-déductif qui devrait suivre les faits qu'elle observe !
Or :
« L'acceptation d'une vérité historique n'est réelle que si on ne réagit pas de la même manière qu'avant, avec les mêmes erreurs, lorsqu'une situation analogue se présente. »
Citation du philosophe Jean-François Revel.
Cette citation philosophique résume à elle seule la situation dans laquelle la science se confronte à elle-même depuis des décennies. Bloquée par ses propres rouages intellectuels, elle se contente d'analyser « sommairement » le phénomène, sans jamais chercher à y apporter une réponse, fût-elle déductive ou hypothétique. Et si un enquêteur en criminologie devait agir de façon semblable, alors non seulement il ne chercherait jamais le coupable, mais il ne ferait qu'essayer de trouver le moyen technique de reproduire le crime...
Si les chercheurs se posent encore la question du comportement fuyant des OVNIs, la réponse est peut-être sous leurs yeux.
En vérité, la Science se refusera de répondre à cette question tant et aussi longtemps qu'elle ne disposera pas d'une preuve scientifique absolument irréfutable. Situation ô combien paradoxale que celle de la Science qui voudrait une preuve irréfutable sans jamais se donner les moyens de la chercher. Mais à quoi pourrait bien ressembler cette preuve ? Peut-être que le récent soubresaut de la NASA en matière de détection de mégastructures extraterrestres est une voie scientifiquement admissible. Encore faudrait-il être en mesure de faire ensuite le lien qui viendrait corroborer les manifestations d'OVNIs avec la présence de ces mégastructures lointaines... Car je ne vois toujours pas comment on saurait prouver l'origine de certains PAN, en construisant des propulseurs d'un genre nouveau. Tout ce qu'on aurait prouvé avec ça, c'est que l'Homme est techniquement capable de reproduire le phénomène. L'expérience scientifique démontre surtout que ce que nous savons reproduire en laboratoire n'a que peu de chances d'être un jour considéré comme venant d'une intelligence autre qu'humaine.
Prenons par exemple l'expérience de Jean-Pierre Petit sur la MHD. C'est en soit une démonstration relativement convainquante que la Science peut nous permettre de reproduire certains aspects du phénomène OVNI, sans pour autant apporter la moindre preuve « irréfutable » sur son origine. Croyez-moi, il en sera de même avec toutes les expériences scientifiques à venir en relation avec la propulsion. Car si l'aspect technologique peut effectivement nous aider à comprendre comment certaines choses fonctionnent, en revanche, il n'apportera jamais la moindre preuve irréfutable concernant l'origine des Ovnis.
Probablement vais-je me mettre à dos toutes sortes de chercheurs qui pensent précisément le contraire depuis des décennies. Mais je ne vois aucune démonstration de ces derniers quant aux raisons pour lesquelles une avancée technologique dans ce domaine démontrerait... quoi que se soit d'autre qu'un intérêt scientifique pour l'étude les Ovnis !
Pertinence de la méthode hypothético-déductive - [ Maj le 01-08-2021 ]
Dans le livre « La vie extraterrestre » de l'astronome Jean-Claude Ribes (1990), et alors qu'on ne s'attend absolument pas à y trouver quoi que se soit sur les OVNIs, il y a soudainement plusieurs pages vraiment très étonnantes dédiées au phénomène. Je vous en suggère la lecture attentive. Elle vous aidera à comprendre le positionnement hypothético-déductif, et les raisons pour lesquelles j'accorde tant d'importance à la psychologie comportementale des Ovnis. C'est réellement une clé de compréhension très accessible et qui ne demande qu'un petit effort d'imagination. Car personne, pas même la science, ne pourra comprendre les OVNIs tant et aussi longtemps qu'on ne saura se positionner en nous mettant à leur place. Et c'est précisément ce que l'astronome Jean-Claude Ribes s'est évertué à nous expliquer dans ce livre.
En effet, dans ces quelques pages dédiées aux OVNIs, Jean-Claude Ribes nous explique que le comportement des OVNIs que nous constatons est précisément identique à celui que nous pourrions avoir si nous étions à leur place. On se retrouve donc instantanément immergé dans un monde imaginaire où la situation scientifique est inversée : l'Homme voyage dans l'espace depuis longtemps et fini par tomber sur une planète semblable à la Terre, où la vie consciente s'est développée jusqu'à un stade important, mais encore technologiquement inférieur au nôtre. Ces êtres nous ressemblent physiquement même s'il y a des différences notables. De cette découverte majeure va démarrer une étude de cette nouvelle civilisation extraterrestre. Cependant il faut faire très attention à ne surtout pas bouleverser les équilibres très fragiles entre technologie et autres aspects sociétaux, en évitant de comettre des erreurs stratégiques qui s'avèreraient dramatiques pour leur civilisation. Il faudra impérativement étudier leur morphologie, comprendre leur langage et leur façon de penser, ainsi qu'un nombre incalculable de choses. Le tout sans jamais bouleverser leur civilisation.
Après une lecture aussi passionnante, on observera le dossier OVNI d'une toute autre façon... Car c'est une approche différente mais pas moins pertinente. Du moins en ce qui me concerne et j'ai le sentiment que le Contre-Amiral Gilles Pinon était évidemment de cet avis. Cette méthode est bien plus accessible que n'importe quelle autre approche. Et le moins que je puisse en dire, c'est qu'elle m'a apporté de nombreuses réponses, ainsi qu'une compréhension élargie et détaillée de la situation ufologique. A tel point que désormais je n'évoque plus la question des Ovnis sous la forme d'un phénomène, mais bien comme une réalité scientifique (pour le coup) et à laquelle nous sommes tous amenés à être confrontés.
Autrement dit, si vous en êtes encore à penser que lorsqu'un témoin lambda, scientifique ou militaire, fait une observation d'Ovni, ce n'est le fruit que du hasard, alors c'est que vous n'avez rien compris aux Ovnis. Ces derniers ne se manifestent jamais par hasard. Il y a toujours une raison précise à leur présence et à leur comportement. Lorsqu'un témoin observe un Ovni, il témoigne. Le fait de témoigner génère un rapport. La somme accumulée de centaines de milliers de rapports d'observations dans le monde, intéressera invariablement les autorités militaires, plus encore si elles en sont elles-mêmes témoins. Et c'est un fait. Si les militaires s'y intéressent, les scientifiques également puisqu'ils travaillent de concert. Et c'est ainsi qu'on se retrouve progressivement au bout de la chaine en participant à faire évoluer les consciences. Le « phénomène » continuera d'être furtif et/ou fuyant tant et aussi longtemps qu'il estimera nécessaire de l'être. Jusqu'au jour où nous serons « prêts » et que toute cette mise en scène prendra fin, du jour au lendemain.
Cependant que les choses soient claires : je n'ai pas la prétention d'avoir tout compris et de connaître toutes les réponses. Loin de là. Je suis comme n'importe lequel d'entre vous. Tout ceci n'est qu'une méthode hypothétique qui permet d'ouvrir des portes de compréhension accessibles à n'importe lequel d'entre nous. Cependant, il ressort de mon analyse personnelle une compréhension globale du phénomène propulsée par des confirmations de plus en plus nombreuses. Il y a une logique comportementale au phénomène OVNI et plus le temps passe, plus il devient urgent d'y accorder notre attention.
La Science et les OVNIs - [ Maj le 06-08-2021 ]
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
Cette citation de François Rabelais est tirée de Pantagruel, son œuvre majeure. Rabelais était le fondateur du scepticisme moderne.
Dans l'ensemble des activités où la Science est présente existe une constante, un point commun qui est le constat suivant : tout support est chargé de sens. Les activités pluridisciplinaires comme l'acquisition, l'accumulation, le traitement et la diffusion des données, sont particulièrement efficaces quand il s'agit de collecter la matière première de ce support comme les preuves, les faits, l'information, les descriptions, bref ; les data-données. En revanche, pour ce qui est de passer à l'étape suivante qui concerne l'extraction du sens de ces données, apparaît alors un obstacle majeur que très peu de scientifiques percent. C'est la peur du ridicule et du jugement. Les conséquences qui sont le fait de se retrouver discrédité et ostracisé, pouvant produire une désocialisation due à une perte d'activité ou de rang social, entraînant de fait une forme de handicape en termes de profession, de notoriété et/ou de crédibilité.
Dans certains domaines comme la linguistique, la santé, le profilage ou encore le storytelling, le décryptage est constamment utilisé et enseigné depuis la nuit des temps. Et ce n'est que récemment dans l'histoire (1690) que lui a été affecté le nom de sémiologie. Il est donc fondamental de comprendre que le passage de l'accumulation de données vers son traitement sémiologique est la condition sine qua non de l'évolution, nous apportant la compréhension, l'éclaircissement, la réforme...
La sémiologie est étudiée et appliquée tel un outil et à l'image de l'outillage dans l'industrie, il se doit d'évoluer constamment. Dans la définition de l'herméneutique, il est bien précisé - à l'image de la sous-discipline philosophique - que la fonction de cet outil s'applique à lui-même dans l'objectif de se parfaire, sans quoi il deviendrait obsolète :
« Ce qui n'avance pas, recule. »
Gardez bien ce détail en mémoire.
Ce constat est d'autant plus vrai qu'il est partagé. On observe dans toutes les strates du recrutement professionnel de la vie en société, une modification de la hiérarchie des priorités de plus en plus axée sur les compétences intrapersonnelles, qui étaient quasiment inexistantes il y a peu dans les curriculum vitae. On peut aussi observer cette évolution dans le monde de la presse littéraire, avec l'explosion du nombre d'impressions sur le développement personnel. Également, l'augmentation du profil de coach, ainsi qu'un regain d'intérêt pour l'astrologie (la science des astres et des êtres) ; une discipline lourdement discréditée et dévoyée.
Mais concernant les PANs de catégorie D, la peur règne dans les milieux scientifiques quant à essayer d'en tirer la moindre conclusion hypothétique. Celui qui ose en parler avec un peu d'ouverture d'esprit risque à minima la critique destructive suivie d'un éternel catalogage dépréciatif. Telle une cours de récréation digne de l'école primaire, les scientifiques - pas tous, fort heureusement - se moquent des gens qui ne pensent pas comme eux ou qui ont une approche « non scientifique ». C'est paradoxal quand on sait que la Science ne dispose d'aucune réponse sur les PANs de cette catégorie et qu'elle ne se pose aucune question sur la méthodologie. Or, non seulement les scientifiques n'utilisent pas l'approche sémiologique et/ou hypothético-déductive, mais de surcroît, naît une véritable cabale qui s'instaure dès lors que l'un d'entre eux ose soumettre une hypothèse de travail plus ou moins exotique. Il est aussitôt répudié par ses pères. Pourtant, ce que j'ai compris des PAN me laisse à penser que pour en saisir le sens, un tant soit peu, il ne faut pas seulement penser comme un scientifique, mais aussi comme un être humain doué d'instinct, d'intuition, d'induction et de déduction. Bref, appliquer la sémiologie au phénomène constaté en utilisant la méthode hypothético-déductive.
Cette situation révèle que des individus transgressent leur fonction de par le privilège due à leur position sociale en fomentant une cabale consistant à évincer toute entreprise qui tenterait de s'émanciper des sentiers balisés de la science. Or, c'est justement le type de balisage de ces sentiers qu'il faudrait réajuster ou remettre en question à cette occasion. Car que fait la science depuis quelle prétend vouloir étudier les OVNIs ? La réponse pourrait se traduire par une autre citation tirée d'un film :
« L'important à la Maison Blanche, ce n'est pas ce qu'on y fait. C'est d'y être. »
Car il n'existe actuellement aucun organisme scientifique digne de ce nom qui étudierait les OVNIs avec pour mission d'aller plus loin que les simples récolte et classification des données d'observations. Aucun organisme pour tirer des conclusions, fût-elles hypothétiques. Ne trouvez-vous pas cela regrettable ? Tous les groupuscules scientifiques s'arrêtent là où d'autres avant eux se sont aussi arrêtés : des explications sommaires. Autrement dit, il y aurait 100 nouveaux cas français de Catégorie D en plus des 99 déjà présents, et la situation serait identique à celle qu'on connait aujourd'hui : aucune conclusion scientifique basée sur un travail sémiologique et hypothético-déductif...
En d'autres termes :
« Ce qui n'avance pas, recule. »
Comme l'indique précisément Caleb A. Scharf, directeur d'astrobiologie à l'Université de Columbia dans un article de la prestigieuse revue Scientific American, daté du 5 août 2021 :
« Tous les incidents d'OVNIs sont non répétables : nous ne pouvons pas revenir en arrière et refaire « l'expérience » exacte de cette observation. Pour la science en général, ce genre de chose est un gros casse-tête. Un manque de répétabilité ou de réplication pose un défi très important pour l'interprétation des données [...] »
Comme d'autres avant lui, ce chercheur bloque sur des points essentiels :
- Il ne faut pas confondre la répétabilité d'une expérience scientifique en laboratoire avec le phénomène OVNI, dont on sait depuis toujours qu'il est furtif et fuyant ;
- Le fait de constater que l'expérience est « non répétable » sur le plan scientifique devrait forcer les chercheurs à envisager une autre méthodologie ;
- En termes de répétabilité, le phénomène OVNI bat des records depuis plus de 70 ans, tous pays confondus ;
- Depuis 1690 et peut-être même avant, la sémiologie permet l'extraction du sens des données ;
- L'extraction du sens ouvre la porte à la méthode hypothético-déductive via la psychologie comportementale des OVNIs.
Combien de temps encore ces constats scientifiques vont t-il durer avant que l'on accepte d'ouvrir les yeux sur ce problème méthodologique ? Combien d'années à attendre de nouveaux cas pour cette catégorie d'observations, tout en sachant par avance que ça ne changera rien ? Certes la Science répondra tôt ou tard à de nombreuses questions, pour ne pas dire toutes. C'est juste une question de temps. Mais au vu de la vitesse à laquelle nous détériorons la planète, et étant donné les risques colossaux encourus pour notre civilisation, avons-nous vraiment le temps d'attendre que les scientifiques se réveillent ? La question est ouverte.
Je me la pose car :
- des témoignages, on en a des millions ;
- des traces radars, on en a plusieurs ;
- des traces au sol suite à un atterrissage, on en a plusieurs ;
- des rencontres rapprochées avec effets physiologiques, on en a plusieurs ;
- des atterrissages avec effets physiques sur l'environnement, on en a plusieurs ;
- des enlèvements potentiels d'êtres humains, on en a beaucoup ;
- des exemples de « temps manquant », on en a plusieurs ;
- des « démonstrations technologiques », on en a plusieurs également.
Ne pouvant évidemment pas faire référence ici à tous les dossiers cachés du grand public, pour ceux-là je vous laisse faire appel à votre intellect.
Bref, j'ai rarement vu un domaine d'études scientifiques disposant d'autant de données factuelles sans qu'il soit possible d'en tirer une conclusion, fût-elle hypothétique ! Et les expériences hypothético-déductives du passé, dans d'autres domaines de recherche et qui disposaient pourtant de données à traiter qui étaient inférieures en nombre, sont légion. Mais jusqu'à présent, où est-ce que tout cela nous a mené ? Scientifiquement, nulle part. La peur règne au sein des milieux scientifiques et la Science est à l'arrêt. La cosmologie connaît des déboires dramatiques. Les hypothèses relatives à « l'énergie noire » se succèdent les unes après les autres : elles pullulent dans les milieux scientifiques alors que personne ne l'a jamais observée. Si l'on croit qu'elle existe, ce n'est que par déduction. Il en est de même pour la vie extraterrestre ailleurs dans l'Univers. Si l'on croit qu'elle existe, ce n'est que par déduction.
Vous avez dit « déduction » ? Voila qui est intéressant. C'est la méthode hypothético-déductive qui permet de déduire la présence de « l'énergie noire » et de la vie extraterrestre ailleurs dans l'Univers. Alors, pour quelle raison ne serait t-il pas judicieux d'en faire autant avec les PAN ? Après tout, si l'étude des Ovnis n'a rien donné jusqu'à présent sur le plan scientifique, alors, c'est qu'il s'agit d'un problème méthodologique.
Pour rappel, la psychologie comportementale, la sémiologie et la méthode hypothético-déductive, sont toutes les trois des disciplines scientifiques... Mais pour que la science soit enfin en capacité d'apporter les premières réponses en utilisant ces outils, j'utiliserai cette citation de Jacques Prévert que vous avez lu en Introduction : « Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple. », en me permettant de la modifier en conséquence. Car tel est le message que j'adresse aujourd'hui aux scientifiques du monde entier. Vous reprendrez bien un peu de sémiologie ?
Il faudrait essayer de comprendre, ne serait-ce que pour donner l'exemple.
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